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Publication du Mémoire de la Sûreté du Québec dans le cadre des travaux sur la réalité policière au Québec

Date de diffusion : 4 décembre 2020

Le Mémoire de la Sûreté du Québec dans le cadre des travaux sur la réalité policière au Québec est maintenant publié sur le site Internet de l’organisation. Ce mémoire aborde l’ensemble des pistes de réflexion énoncées dans le livre vert du ministère de la Sécurité publique, déposé le 18 décembre 2019, qui se voulait une base commune et un point de départ pour une réflexion sur la réalité policière au Québec.

Le Comité consultatif sur la réalité policière (CCRP) a été mis sur pied pour mener cette réflexion. De la mi-novembre au 4 décembre 2020, le CCRP a rencontré les organismes, les intervenants et les citoyens qui souhaitent partager leurs points de vue sur la réalité policière québécoise lors de forums de discussion virtuels et d’audiences publiques. La Sûreté du Québec a attendu la fin de ces consultations pour publier son mémoire.

Le mémoire de la Sûreté du Québec comprend 31 recommandations articulées autour d’une proposition d’un nouveau modèle de carte policière et des cinq grands thèmes suivants :

• les ressources humaines;
• la confiance des citoyens et la qualité des services;
• l’environnement social et criminel;
• l’organisation policière : la gouvernance;
• l’organisation policière : la carte policière.

Selon madame Johanne Beausoleil, directrice générale par intérim, « la Sûreté du Québec a développé, dans son mémoire, une nouvelle proposition de modèle de carte policière. Cette proposition favorise, entre autres, l’approche intégrée en sécurité publique et garantit une meilleure équité et efficacité dans l’offre des services policiers pour l’ensemble de la population. Elle tient compte de la capacité de payer des contribuables en réduisant les coûts globaux et conserve la capacité de mobilisation d’un nombre important d’effectifs. »

Madame Beausoleil soutient également qu’il est important que la Sûreté conserve son statut de police nationale qui permet d’assurer efficacement la protection de l’État, de coordonner le rétablissement de l’ordre lors de situations d’urgence d’envergure provinciale, de combattre le crime en s’attaquant autant à la criminalité locale que celle de plus grande envergure et de prévenir la criminalité grâce au renseignement et à l’approche communautaire.

« Le modèle proposé est innovant puisque les scénarios d’intégration et de regroupement des corps de police tiennent compte de la projection démographique de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) pour les 20 prochaines années. De plus, il intègre des variables de sécurité publique et de charge de travail pour assurer l’équité et l’efficience dans la distribution des ressources policières au Québec. Il se caractérise par sa vision et son approche intégrée de la sécurité publique au Québec, en ayant à cœur la sécurité des citoyens à tous les niveaux ainsi que la protection de l’État. Il amène une plus grande fluidité d’échange du renseignement policier, un levier pour le succès du modèle », a conclu Madame Beausoleil.

Rappelons que le dernier examen en profondeur des règles régissant la police au Québec date de près de 20 ans. En juin 2000, une réforme majeure avait mené à l’adoption de la Loi sur la police dont l’objectif principal était de professionnaliser la fonction policière au Québec. Cette réforme avait amené des changements majeurs au niveau de la formation, des normes d’éthique et de discipline.