La Sûreté du Québec compte de nombreux partenaires pour réaliser sa mission. Le caporal Justin Petonoquot, policier au Service de police de Kitigan Zibi, est un collaborateur essentiel dans la région Outaouais – Laurentides. À l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, voici un court portrait de ce policier ayant à cœur la sécurité et le bien-être de sa communauté.
À peine âgé de 6 ans, Justin Petonoquot savait qu’il deviendrait un jour policier. « J’ai entendu les sirènes de police et j’ai tout de suite su que je voulais moi aussi aider ma communauté et la protéger », se rappelle-t-il.
Il agit d’ailleurs comme modèle auprès de ses pairs. « Ne vous laissez jamais décourager par quiconque. Croyez-en vous, dépassez vos limites et poursuivez vos rêves. Si j’y suis parvenu, vous le pouvez aussi. » Le caporal Petonoquot est bien placé pour le dire : après diverses embûches, il a obtenu son diplôme du secondaire et de l’École nationale de police du Québec, ce qui lui a permis d’exercer le métier de policier depuis 19 ans.
« J’ai été huit ans patrouilleur et 11 ans aux enquêtes; j’ai vu les conséquences de la drogue. C’est pourquoi je travaille quotidiennement et conjointement avec mes collègues pour lutter contre le trafic de stupéfiants, ajoute-t-il. C’est très important pour moi. »
Des opérations conjointes
À la veille du pow-wow de Kitigan Zibi, au début du mois de juin, le policier a d’ailleurs participé à une opération conjointe avec des membres de la Sûreté dans le but d’échanger du renseignement en vue de lutter contre le trafic de stupéfiants.
Des policiers de la Sûreté ont travaillé de concert avec leur confrère du Service de police de Kitigan Zibi pour visiter un établissement licencié, en plus d’effectuer un contrôle routier en lien avec les capacités de conduite affaiblies par l’alcool et des interceptions.
Le directeur du poste de la MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, Pascal Rochon, indique: « Nous sommes extrêmement fiers du partenariat développé avec nos collègues du Service de police de Kitigan Zibi depuis plusieurs années. Le partage de renseignements est à la fois un levier pour entretenir ces liens, mais également une résultante de la qualité de cette relation basée notamment sur la confiance, l’entraide et le respect. »
Liens durables
À Kitigan Zibi, les bonnes relations entre les policiers de la Sûreté, ceux du corps de police autochtone et la population sont ressenties sur le terrain au-delà des opérations.
« La communauté de Kitigan Zibi s’est habituée à nous voir travailler ensemble et nous accepte en tant qu’équipe. Nous réalisons plusieurs activités conjointes et nous patrouillons même en duo. La couleur de l’uniforme n’a pas d’importance; nous avons les mêmes buts et nous y parvenons ensemble », souligne Justin Petonoquot.
Le policier sait qu’il peut compter sur ses confrères du poste à Maniwaki. « J’ai déjà obtenu les services d’un maître-chien et d’autres services spécialisés de la Sûreté. C’est un de mes meilleurs souvenirs ! L’opération a été un succès et la communauté était très reconnaissante, j’en ai entendu parler longtemps! », conclut l’enquêteur.
Actualités
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Date de diffusion : 21 juin 2019