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Connaissez-vous leurs histoires ?

Date de diffusion : 3 novembre 2025

La diversité sous toutes ses formes est une force organisationnelle. La Semaine québécoise des rencontres interculturelles (SQRI), qui se déroule du 3 au 9 novembre, est l’occasion par excellence d’encourager le dialogue et de susciter le rapprochement interculturel. Portrait de deux membres fiers de leurs richesses culturelles, de leur parcours et de leur apport à la SQ. Pour Wapha Lbouhlali et Luis Tejeda, la différence est un avantage. 

Wapha Lbouhlali : la force de la diversité 

« J’ai toujours été ouverte à connaître et à intégrer la culture québécoise, sans oublier la mienne et mes origines » lance d’entrée de vue la conseillère en gestion des ressources humaines qui a émigré du Maroc il y a maintenant 23 ans.

Wapha Lbouhlali a évolué au sein de l’organisation depuis son embauche étudiante, en 2007 : elle y est maintenant une conseillère experte depuis 2 ans. « Je suis la fille d’un gendarme marocain. L’uniforme a toujours fait partie de ma vie et symbolise la rigueur, le service et le respect, qui sont aussi des valeurs personnelles. C’est une grande fierté pour moi de dire que je travaille pour la SQ comme employée professionnelle et que je contribue à la mission policière avec la collaboration d’une équipe dédiée à la santé et le mieux-être au travail », explique-t-elle.

Mme Lbouhlali ne cachera pas une autre de ses fiertés : ses deux enfants, nés ici. C’est aussi une réussite pour elle d’avoir refait des études au Québec tout en étant mère et épouse.

Depuis toujours, elle voit le positif dans chaque situation, comme c’est le cas pour la diversité : « Pour moi, la diversité culturelle, c’est de vivre ensemble dans la différence, dans le respect et dans l’échange, car on évolue en comprenant les autres. C’est aussi de chercher les opportunités de succès dans la différence, dans nos interactions ou en équipe. Par exemple, profiter des idées différentes d’une personne ou de l’expérience professionnelle qu’elle a eue dans son pays d’origine. »

Celle qui est ricaneuse et joviale insiste : « Malgré nos différences et nos origines, on contribue comme personne immigrante à la société québécoise. Je suis fière de considérer la diversité culturelle au sein de la fonction publique comme une richesse et de voir mon organisation la valoriser. Au final, la diversité culturelle est comme un des slogans de la SQ, Avec vous, pour vous. »

Wapha Lbouhlali conclut en partageant deux expressions significatives dans sa langue: « En arabe, Salam aleykom est une salutation pour ouvrir la discussion dans la paix et la bienveillance, tandis que chokran veut dire merci. »

Luis Tejeda : le bonheur au travail

Chose certaine, si vous croisez ce sergent enquêteur de l’Équipe des enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet, impossible de l’oublier. « Déjà en partant, mon nom ne s’oublie pas », lance en riant celui qui est mi-mexicain, mi-québécois.

« Au Mexique, la police est un sujet tabou. C’est en rencontrant des membres de la SQ avec qui j’ai échangé que j’ai décidé que je voulais être un policier conventionnel. Je viens d’une famille de révolutionnaires. Je voulais aider les gens », se rappelle celui qui est arrivé au Québec à l’âge de 18 ans.

Son métier de policier lui a fait visiter et habiter plusieurs régions, dont Baie-Saint-Paul, où il était surnommé « le shérif » de l’endroit pendant 15 ans!

« J’aime aider à régler des crimes. Parler espagnol m’a amené à contribuer à divers dossiers majeurs, dont certains en coopération internationale », partage le sergent enquêteur. « J’ai déjà été mobilisé en République dominicaine pour retrouver des victimes d’un prédateur québécois. Ça a demandé une adaptation constante et j’avais très peu de temps, mais j’y suis parvenu. Ça avait été marquant comme expérience », ajoute-t-il. Celui qui aime l’adrénaline est toujours très fier de représenter la SQ lors d’événements ou lors de dossiers coopératifs.

« J’ai toujours été guidé au travail par la volonté d’être heureux. Pour moi, ce sont les petits plaisirs de la vie qui comptent le plus. Autant dans la culture mexicaine que québécoise, le sens du plaisir est important », rappelle celui qui sait profiter de chaque instant. Il ajoute d’ailleurs que sa carrière à la SQ lui a permis de faire des rencontres avec des collègues policiers, policières et civil(e)s qui ont été marquantes dans son cheminement et il tient à remercier ces personnes.

Si Luis Tejeda avait à partager un mot en espagnol, ce serait le suivant : « Adelante. Ça veut dire en avant, aller en avant, foncer. C’est le mot qui décrit ma carrière et ma façon de voir la vie. Ouvrir des portes, essayer, ne pas se décourager, ne pas se mettre de limites et foncer. C’est le meilleur message que je puisse partager. Plus rien n’est impossible lorsque l’imagination et les possibilités se mettent de la partie. »

Il conclut ainsi : « Faites preuve d’ouverture d’esprit dans toutes les sphères de votre vie et n’ayez pas peur de foncer! »