Les policiers du centre de services MRC (CSMRC) – Baie-Comeau ainsi que l’équipe de recherche et de sauvetage du Service d’urgence ont eu tout un défi au cours des dernières semaines. Ils ont visité plus de 300 baux de villégiature dans un vaste territoire où faisait rage un important feu de forêt. Ils devaient en effet voir à l’évacuation des citoyens, en plus d’effectuer des points de blocage autour de la zone d’exclusion.
Près de Labrieville, sur la Haute-Côte-Nord, ce sont plus de 12 000 hectares qui ont été touchés par les flammes à compter du 26 juin dernier. Afin d’assurer la sécurité des citoyens, l’évacuation de certains campements, chalets ou baux de villégiature a été décrétée.
« Sur une carte, les quelque 340 endroits peuvent paraître rapprochés, mais compte tenu de la difficulté des chemins forestiers et du relief du territoire, ça prend beaucoup plus de temps qu’en temps normal pour franchir ces distances », explique le sergent responsable du poste principal de la MRC de La Haute-Côte-Nord.
« Heureusement, nos équipes de VTT ont été soutenues par l’équipe héliportée de la Sûreté du Québec. En raison de l’étendue du territoire et de l’inaccessibilité de certaines zones, nous n’y serions pas parvenus sans leur aide », ajoute-t-il.
Ce n’est que plus de dix jours plus tard que le brasier a été contenu. Les policiers avoisinants ont donc maintenu des points de blocage durant toute cette période afin de s’assurer que les vacanciers et les citoyens respectaient la zone d’exclusion de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).
Un travail collectif
Tous les policiers du poste, patrouilleurs comme enquêteurs, ont mis main à la main à la pâte avec l’aide de collègues du CSMRC – Baie Comeau, mais les policiers n’étaient pas les seuls sur place. La SOPFEU assurait la sécurité des lieux en coordonnant notamment l’espace aérien dans la zone d’exclusion. Outre l’appareil de la Sûreté, plusieurs hélicoptères transportant de l’eau y circulaient, ainsi que des avions d’eau amphibies du Service aérien gouvernemental.
Notons également la présence du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, de membres de la zone d’exploitation contrôlée de Forestville, du ministère des Transports, d’Environnement Canada et de la sécurité civile.