Or, qui dit espace clos, dit dangers !
Comme l’explique un de nos techniciens en explosifs, « lors de démantèlement de laboratoires clandestins, nous sommes les premiers à entrer sur les lieux et à nous assurer que les conditions de travail soient viables. Pour ce faire, nous devons évaluer la présence de dangers, comme le manque d’oxygène ou le risque d’inflammabilité. »
Ainsi, plusieurs techniciens en explosifs et techniciens en scène de crime ont récemment participé à une formation relative aux espaces clos à Québec. À la suite d’un volet théorique sur la sécurité au travail et la définition d’un espace clos, les policiers y ont pratiqué divers scénarios dans un simulateur. Ils y ont appris des mesures d’évacuation et de sauvetage en milieu restreint, en plus de manipuler les équipements nécessaires à ce type de lieu, comme les appareils respiratoires autonomes, les cordages et les détecteurs de gaz et d’oxygène. Cette formation sera profitable aux policiers qui sont appelés chaque année à démanteler des laboratoires clandestins.
Qu’est-ce qu’un espace clos ?
Par définition, il s’agit de « tout espace totalement ou partiellement fermé, notamment un réservoir, un silo, une cuve, une trémie, une chambre, une voûte, une fosse, un égout, un tuyau, un puits d’accès, une citerne ou un conteneur maritime enterré ». Sera considéré également comme espace clos tout endroit qui n’est pas conçu pour être occupé par des personnes (ni destiné à l’être, mais qui à l’occasion peut être occupé pour l’exécution d’un travail), auquel on ne peut accéder ou ressortir que par une voie restreinte, et qui peut présenter des risques pour le travailleur.
Parmi ces risques, notons l’emplacement, la conception ou la construction de l’espace, l’atmosphère ou l’insuffisance de ventilation naturelle ou mécanique, les matières et substances qu’il contient, etc.