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Motard dans la police : de la passion à la profession

Date de diffusion : 1 août 2017

Qui ne s’est jamais senti interpellé en voyant un policier sur une moto?

À la fois intriguant et rarissime, nous avons pu échanger avec l’agent-motard Dominic Therrien, du Module de soutien en sécurité routière et récréotouristique de Mascouche. Son parcours pour devenir un policier-motard a été parsemé de défis à relever avant d’atteindre le but ultime : servir la communauté en usant de sa passion; la moto!

L’agent-motard Dominic Therrien sur la route

Pour l’agent Therrien, la persévérance était de mise. Afin d’y parvenir, le policier se doit de suivre une formation intensive de quatre semaines où seuls, en moyenne, 50% des candidats franchissent cette étape. Sur circuit où les plus difficiles techniques d’intervention à moto doivent être réussies, ces policiers y pratiquent freinages et trajectoires complexes. Modestement, celui qui est arrivé l’an passé au premier rang de la compétition « Great Lake Police Motorcycle Training », a tenu à mentionner : « En aucun cas, l’objectif est la performance, mais plutôt le développement de la dextérité pour la sécurité. L’objectif de la formation est de faire en sorte que la moto devienne un prolongement de soi. C’est un outil pour remplir la mission du policier. »

En tout-terrain et dans toutes les conditions météo, nos policiers à moto sont des plus vulnérables. En se rendant sur des appels d’urgence, ils doivent parfois se faufiler à travers les véhicules, qui peuvent à tout instant effectuer une manœuvre qui peut être fatale pour ces policiers qui n’ont aucune cage de protection. Ils doivent donc être des plus habiles.

Au Québec, nous comptons 42 policiers-motards dont près du quart est sont établis au quartier général de Mascouche. Le district ouest s’étend de Lacolle à Mont-Laurier. Avec la grande région métropolitaine, nos spécialistes à moto peuvent se glisser dans les lieux de congestion et ainsi porter assistance rapidement. Comme le spécifiait l’agent Therrien : « Lors de l’incendie de la citerne sur le métropolitaine l’été dernier notre rôle n’était pas seulement de porter secours, mais aussi d’orienter les automobilistes dans les détours et surtout de maintenir le niveau de service. Bien qu’il y ait un événement majeur en cours, qui occasionnait une congestion monstre, d’autres incidents arrivaient. Les policiers-motards étaient plus sollicités puisque nous avions la capacité justement nous fondre dans le trafic. » Dans toutes ces situations, nos policiers-motards sont des éléments clés dans la grande équipe de la Sûreté du Québec.