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Connaissez-vous leurs histoires?

Date de diffusion : 10 novembre 2023

La diversité sous toutes ses formes est une force organisationnelle. À l’occasion de la 20e édition de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles qui bat son plein du 6 au 12 novembre, voici deux membres fiers de leurs richesses culturelles, de leurs parcours et de leur apport à la Sûreté du Québec. Leur point commun : la persévérance.

Andréa Marambio Echeverria : un bonheur à partager

Andréa se démarque par son enthousiasme, ses implications sociales et son professionnalisme. Son rire, son positivisme et son dynamisme sont contagieux. Partout sur son passage, elle répand la bonne humeur. Son leitmotiv : vouloir, c’est pouvoir.

Comme elle aime le dire, ça fait maintenant « 21 hivers » que cette Chilienne d’origine est au Québec.  À son arrivée seule avec sa fille, elle ne parlait pas un mot de français. « Je suis une femme qui ose et qui est curieuse. Tout était une découverte. Je me disais : si je veux, je peux. J’étais 100% investie. Pour moi, travailler dans une langue secondaire et être propriétaire sont des réussites, même si ça peut paraître banal. »

Andréa a fait ses débuts au Grand quartier général en 2011 comme employée de la Caisse Desjardins des policières et policiers du Québec. Dans le cadre de son travail, elle a côtoyé un grand nombre de membres avec qui elle discutait et qui lui ont transmis la fibre policière. « J’avais la Sûreté tatouée sur le cœur », lance-t-elle. C’est ce grand intérêt pour l’organisation qui l’a menée vers le Bureau du contrôle des armes à feu, le BCAFE. L’employée civile a ensuite gravi les échelons comme analyste. « J’ai aimé mon autonomie. J’ai même témoigné à la cour dans certains dossiers pour représenter le BCAFE », souligne-t-elle. Aujourd’hui, elle met à contribution son dynamisme et ses compétences au Service de la santé et de la prévention au travail.

Elle a toujours été motivée à participer aux activités sociales de l’édifice, première à lever la main pour être bénévole : « Je vais toujours aider si je peux. J’aime m’impliquer. »

Ce qu’elle souhaite lancer comme message? « Deux choses. La première : quand on veut, on peut et d’oser. La seconde : de ne pas se gêner et d’aller à la rencontre des autres personnes. Autant les autres nous apprennent, autant nous pouvons leur faire connaître un vécu, un parcours; c’est une découverte commune. » Elle invite ses collègues et la population à la curiosité, à l’ouverture et à l’entraide, comme elle aime si bien le faire.

Vaflahi Bakayoko : un parcours inspirant de civil à policier 

Vaflahi est un homme fonceur, optimiste et courageux. Il se laisse guider par ses rêves, peu importe les risques ou les embûches. Aujourd’hui, sa persévérance a porté ses fruits : après maints efforts, il fait le saut de membre civil à policier, un parcours d’apprentissages et une grande fierté pour lui.

Il a été embauché par la Sûreté en 2019, un premier accomplissement pour celui qui est originaire de la Côte-d’Ivoire : « Pour un immigrant, travailler à la Sûreté du Québec n’est pas juste un milieu de travail. C’est une façon de s’intégrer, de contribuer activement à la société, de trouver sa place. Il n’y a pas de mots pour témoigner le sentiment de fierté que ça m’a apporté. »

En travaillant comme agent de soutien aux enquêtes policières à la Centrale de l’information criminelle, Vaflahi a côtoyé des collègues policiers passionnés : « J’ai été inspiré par leur vision et leur amour du travail. C’est dans le cadre de mon travail civil que j’ai développé mon rêve de devenir policier. Je voulais contribuer à un monde meilleur et sécuritaire. »

Ses gestionnaires, collègues ainsi que les membres de sa famille l’ont encouragé et soutenu dans son processus. Celui qui était enseignant en Côte-d’Ivoire est donc retourné sur les bancs d’école pour devenir un policier conventionnel. Il n’a pas compté les difficultés, mais a toujours retroussé ses manches. Son plus grand défi a été d’apprendre à nager pour être admis à l’École nationale de police du Québec. « Je n’avais jamais mis un orteil dans l’eau, j’ai eu 3 mois pour apprendre. J’étais toujours en mode solution avec le but d’être le meilleur possible. Des gens croyaient en moi, c’était magique de ne jamais être seul et d’être appuyé. Quand c’était plus difficile, je pensais à eux. J’ai vécu mon parcours comme une aventure. Je suis très fier d’être maintenant policier et j’ai très hâte à ma première intervention. »

« Comme immigrant, on met parfois des freins à nos rêves. Mon parcours illustre à mes enfants, aux membres civils et à la communauté que le rêve est permis pour toutes et tous et que tout le monde peut développer son plein potentiel », illustre le nouvel agent. Son message? « Il faut mettre le négatif de côté, oser se jeter dans le vide, croire en ses rêves et aller au bout de ceux-ci. Il n’y a pas d’échec tant qu’il n’y a pas d’abandon, tout est possible », conclut celui dont l’histoire témoigne d’une grande persévérance.