Actualités

Connaissez-vous leurs histoires?

Date de diffusion : 1 décembre 2022

La diversité sous toutes ses formes est une force pour les organisations. La Sûreté du Québec s’enrichit par la contribution de personnes qui reflètent la diversité de la société québécoise. Chaque membre du personnel contribue à sa façon à la mission de la Sûreté du Québec, avec toute son unicité, son parcours personnel et sa culture. À l’occasion de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles, qui se tient du 7 au 13 novembre 2022, nous vous présentons trois membres fiers de leurs richesses culturelles, de leurs racines et de leur apport à la Sûreté du Québec.

Vedany Cassamajor : un exemple de persévérance

Vedany Cassamajor, patrouilleur au poste de la MRC de Vaudreuil-Soulanges Est, a toujours voulu être policier. Il a quitté Haïti pour atterrir au Manitoba en 2010, pour ensuite venir au Québec afin de travailler en français. Son désir d’être policier a pris naissance lors d’un tremblement de terre dans son pays natal, où il a vu le travail des policiers des Nations Unies. « Je voyais que les policiers parlaient avec les gens et qu’ils essayaient de trouver des solutions. De là est venue l’idée de travailler auprès de la population et de les aider », raconte-t-il.

Malgré les difficultés, le policier est fier d’avoir atteint son objectif : « Je suis fier de mon parcours et d’où je suis rendu aujourd’hui. J’ai été refusé 3 ou 4 fois en techniques policières et malgré les obstacles, j’ai toujours cru en mes rêves. Ça a juste été un parcours un peu plus long pour y arriver », indique l’agent Cassamajor.

Ce policier a ainsi fait une formation collégiale en intervention et délinquance et des études universitaires en enquête et renseignement avant de revêtir l’uniforme tant espéré. Aujourd’hui, il est heureux et fier d’aider la population : « Ma plus grande fierté, c’est d’aider, même dans les moments de vulnérabilité ou les plus difficiles. »

« Au poste, nous avons un bel esprit d’équipe et d’entraide. Mes meilleurs souvenirs sont lorsque l’on effectue ensemble une intervention et que tout se termine bien. Chaque personne apporte un petit quelque chose et on se complète. La diversité, c’est une force », souligne l’agent.

Pour Vedany Cassamajor, d’autres moments forts sont aussi à souligner : « Sur le terrain, j’aime échanger en créole lors d’interventions et ça arrive quand même fréquemment. Je me rappelle d’un événement qui n’était pas joyeux. Dès que j’ai parlé en créole, les personnes étaient rassurées. J’avais même reçu un courriel de remerciement à la suite de l’événement. »

Pour lui, les qualités d’un bon policier sont d’être à l’écoute, empathique, ouvert d’esprit et débrouillard : « C’est de toujours faire de son mieux ».

« Avec mon histoire, le message que je veux que les gens retiennent, c’est qu’il ne faut jamais arrêter de rêver et de croire en ses rêves, même s’il y a des obstacles », conclut le policier.

Aziz Wihda : avoir la confiance pour se développer

Depuis son arrivée au pays en 2007, Aziz Wihda a fait près de la moitié de sa carrière au Maroc et l’autre moitié au Québec. Tout sourire, il indique d’entrée de jeu qu’il aime son travail. Il est fier de travailler dans le domaine du service à la clientèle pour aider ses consœurs et confrères de travail à la Sûreté, et ce, depuis 10 ans.

Celui qui est maintenant chef d’équipe par intérim des ressources informationnelles du Guichet unique du soutien aux opérations a débuté en 2012 comme technicien à la Sûreté. « J’ai connu le Centre de services de la Sûreté du Québec, le Centre de service de la Sûreté du Québec (CSSQ), la Division des acquisitions et des technologies de l’information (DATI), et maintenant le Guichet unique du soutien aux opérations avec le Libre-service de GLPI. J’ai vu nos services évoluer à la suite des recommandations des usagers et grâce à ça, nous avons parcouru beaucoup en matière de service à la clientèle », indique-t-il.

Son défi : trouver des solutions aux problèmes informatiques pour assurer le meilleur service possible, et ce, dans les délais les plus rapides avec son équipe de 17 personnes travaillant sur des relèves de jour, de soir et de nuit. Il mentionne : « Notre équipe veille sur l’ensemble des systèmes pour qu’ils soient à jour et opérationnels et que les gens puissent assurer leur mission. Nous traitons environ 1500 incidents par mois. » Et cela, dans des contextes de télétravail, de connexion à distance, de migrations vers de nouvelles versions comme Windows ou O365. Notre grande fierté est l’instauration du guichet unique lors des opérations spéciales, dont Éphémère (inondations) et Vulcain (COVID-19).

Monsieur Wihda est d’ailleurs reconnaissant de l’appui de ses gestionnaires, qui le soutiennent dans ses idées pour améliorer le service offert : « Je suis une personne fidèle à mon équipe. Quand je me sens appuyé, j’ai envie de donner aux gens et à la clientèle; ça me permet d’évoluer dans mon milieu de travail ». Il a d’ailleurs réussi à diminuer considérablement le nombre de demandes de sa clientèle en proposant de former les utilisatrices et utilisateurs à la résolution de certains problèmes, ce qui a été intégré dans les pratiques de l’équipe.

Ce qu’Aziz Wihda aimerait transmettre comme message? « L’essentiel, c’est d’avoir confiance en soi-même et de ne pas se sous-estimer. J’ai accepté sans hésiter cette responsabilité, car j’ai confiance en mes collègues et je peux compter sur leurs compétences exceptionnelles pour donner un excellent service à notre clientèle.

Il renchérit : « Pour moi, une équipe diversifiée permet un grand partage de connaissances. Dans l’équipe, il y a entre autres des Marocains, des Algériens, des Camerounais, une Vénézuélienne, une Libanaise, un Colombien, un Ivoirien et un Canadien. Nous prenons le temps de comprendre l’autre, sa façon de vivre, de découvrir sa personnalité. Il n’y a pas de limite à l’entraide et je sens beaucoup de solidarité dans mon équipe. » Lors de dîners collectifs, chaque personne apportait un plat traditionnel à partager. « C’était toujours une expérience mémorable. Quand je leur prépare du thé marocain, je dois en refaire une deuxième fois, car tout le monde aime ça! » conclut-il en riant.