En novembre dernier, la Sûreté du Québec a officialisé son partenariat avec Urgences-santé afin de bénéficier de leur expertise en matière de formation et d’intervention en soins préhospitaliers d’urgence et du soutien d’un médecin-conseil.
Plus particulièrement, les unités spécialisées de la SQ peuvent obtenir le soutien du Groupe d’intervention médicale tactique (GIMT) d’Urgences-santé, lors de certains événements.
Les membres du GIMT sont équipés, entraînés et formés afin d’offrir des soins préhospitaliers d’urgence lors d’interventions policières impliquant des équipes spécialisées et également lors de situations de sauvetage. Leur participation peut être sollicitée lors d’opérations spécialisées à haut risque, de maintien et rétablissement de l’ordre (MRO), de démantèlements de laboratoires clandestins et de lignes de décontamination, ainsi que pour des sauvetages techniques en espace clos ou en hauteur, et ce, dans un périmètre de 300 kilomètres autour de Montréal. Fort de son expertise à la fine pointe des pratiques tactiques et médicales, ce nouveau partenaire national pourra assister les pelotons MRO, les groupes tactiques d’intervention (GTI), les techniciens en explosifs, de même l’Unité de protection rapprochée.
« Urgences-santé nous donne accès à des experts-conseils en soins préhospitaliers d’urgence via une ligne de soutien 24 h sur 24, 7 jours sur 7 », indique une conseillère à la Direction des mesures d’urgence (DMU). « Autre avantage : nos membres spécialisés pourront se concentrer sur leurs fonctions policières, puisque la coordination entre divers intervenants médicaux pourra être assurée par notre partenaire. À titre d’exemple, Urgences-santé a pu conseiller l’officier en disponibilité du Service d’intervention d’urgence concernant le meilleur centre hospitalier pour effectuer le transport héliporté d’une victime », indique pour sa part un lieutenant de la Division des services spécialisés. Ainsi, les forces de chacun seront mises à profit.
Ce partenariat entre Urgences-santé et la Sûreté du Québec mettra à l’avant-plan la complémentarité des expertises de chacun. Les victimes seront prises en charge plus rapidement, tandis que les policiers pourront consacrer toutes leurs énergies au travail policier.