La Sûreté du Québec a dévoilé aujourd’hui ce qu’elle qualifie de meilleur bilan routier observé à ce jour sur son territoire. Le nombre de collisions mortelles a chuté de près de 7 % et le nombre de collisions avec blessés graves, de près de 15 % par rapport à l’année dernière.
« Cette diminution des collisions indique également que moins de victimes sont décédées sur les routes desservies par la Sûreté », a mentionné l’inspecteur Jimmy Potvin, responsable de la Direction de la sécurité routière et récréotouristique de la Sûreté du Québec, lors du dévoilement du bilan.
Il souligne néanmoins que 277 personnes ont perdu la vie dans des collisions qui, dans certains cas, auraient pu être évitées. En effet, les policiers spécialisés en enquêtes et reconstitution de collisions constatent trop souvent que des comportements à risque sont en cause.
Toute l’année, ces comportements à risque ont été ciblés par les patrouilleurs, lors d’opérations spéciales ou des nombreuses interventions ponctuelles. Au moins 40 000 interventions de plus que l’an dernier ont été effectuées par les patrouilleurs. La vitesse, l’omission de porter sa ceinture de sécurité, l’utilisation du téléphone cellulaire au volant et la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les drogues sont malgré tout encore les quatre infractions les plus préoccupantes.
Dans le cadre de sa Politique en matière de sécurité routière 2013-2020, la Sûreté du Québec a mis en place différentes mesures pour réduire le nombre de collisions sur son territoire. Ces mesures découlent de la philosophie ÉPIC, qui mise sur quatre champs d’action, soit l’éducation, la prévention, l’intervention et la communication.
Mentionnons par exemple la tenue d’opérations spéciales Catalyseur lors de périodes ciblées et le déploiement de campagnes de sensibilisation dans des événements publics, tels que les salons de l’auto, et sur les médias sociaux.