Le projet « Géolocalisation et nouvelles technologies : risques élevés pour les victimes de violence conjugale » de la Sûreté du Québec, réalisé en collaboration avec de nombreux partenaires, se démarque sur la scène québécoise et canadienne avec un second prix en moins d’un an.
L’organisation a reçu virtuellement le prix ACCP/Motorola Solutions en sécurité et mieux-être des collectivités 2021 lors de la 116e Conférence annuelle virtuelle de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP), tenue les 23 et 24 août. Elle avait également reçu le prix d’Excellence Intersection en décembre 2020 pour ce projet.
Celui-ci rayonne notamment grâce à l’accessibilité et la variété de ses outils. Affiches, dépliants, fiches de conservation de la preuve et d’intervention policière sont disponibles gratuitement et traduits dans 18 langues différentes, dont plusieurs autochtones. Notons également des fiches multilingues informant non seulement les intervenants, mais aussi les victimes elles-mêmes, en leur présentant les dangers que peuvent représenter les nouvelles technologies et en leur fournissant des conseils pour assurer davantage leur sécurité. Rappelons que la géolocalisation peut poser un risque, particulièrement chez les victimes de violence conjugale, puisque cette technologie peut être utilisée comme un outil de contrôle et de harcèlement.
Une partie des personnes mobilisées sur le projet.
Le travail d’équipe et la collaboration entre unités ainsi qu’avec des partenaires du milieu ont permis de bien répondre aux besoins des policières et policiers, des victimes et des maisons d’hébergement et ainsi d’être adaptés à la réalité sur le terrain.
Notons la collaboration du Service de police de la Ville de Montréal, du ministère de la Sécurité publique, du ministère de la Justice du Québec, de SOS Violence conjugale, du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, de L’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, ainsi que du Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDEACF).
Pour consulter les outils « Géolocalisation et nouvelles technologies : risques élevés pour les victimes de violence conjugale », consultez votre maison d’hébergement locale ou votre poste de police locale ou notre site Internet à https://www.sq.gouv.qc.ca/services/prevention/