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Commémoration du tremblement de terre en Haïti

Date de diffusion : 14 janvier 2025

Le capitaine Éric Émard-Garcia, responsable de l’équipe mission Haïti accompagné par ses collègues de la GRC, les sergents Steeve Zamor, responsable de la logistique et Mike Trahan, training coordinator pour l’équipe de support à Haïti

Le 12 janvier soulignait le triste anniversaire du séisme en Haïti. Une cérémonie commémorative organisée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a eu lieu le 13 janvier à Ottawa en mémoire des nombreuses pertes de vies humaines, dont quelque 102 membres de l’ONU et près de 300 000 morts dans la population haïtienne. Le terrible séisme a également fait plus de 300 000 blessés et 1,3 million de sans-abris.

Le capitaine Éric Émard-Garcia, en prêt depuis 2023 à la GRC à titre de responsable de l’équipe mission Haïti, participait à cette cérémonie. Il s’occupe, en partenariat avec la GRC, de la mission canadienne en Haïti et de l’ensemble des projets qui s’y rapportent afin d’aider à la sécurité du pays.

« C’est important de se remémorer cet événement, de garder en mémoire ceux et celles qui ont perdu la vie : le surintendant Doug Coates, le sergent Mark Gallagher de la GRC et les milliers de victime haïtiennes. On doit aussi souligner l’effort soutenu des policières et des policiers en Haïti durant l’événement et les mois qui ont suivis. Je me sens privilégié de pouvoir contribuer à aider à assurer la sécurité des populations à l’international avec mes collègues », a soutenu le capitaine Émard-Garcia, fier de représenter la Sûreté lors de la cérémonie.

Vingt-deux membres de la Sûreté ont vécu le tremblement de terre la journée du 12 janvier 2010. Par la suite, 39 membre étaient sur place pour aider la population après les événements.

L’agent Philippe Bédard et ses collègues

L’agent Philippe Bédard du Module d’intervention d’urgence de Québec en mission en Haïti lors du séisme se souvient : « J’ai vécu le tremblement de terre. Je devais terminer ma mission et j’ai été prolongé d’un mois, nous étions une douzaine là-bas de la Sûreté, c’était aussi notre choix également de rester pour aider. À mon arrivée à Port-au-Prince, j’ai constaté les dommages… », raconte-t-il avec émotion. « Tout était détruit ou fortement endommagé. »

Le jour du tremblement de terre, il devait célébrer son départ de mission à Port-de-Paix (à quelques kilomètres de l’épicentre). Il est resté volontairement un mois de plus avec ses collègues de la Sûreté : « On a aidé à assurer la sécurité des lieux à Port-de-Paix. Nous surveillions également la circulation afin que l’aide humanitaire puisse entrer facilement et nous accueillions la population venant trouver refuge ou chercher de l’aide.  Nous avons aidé à limiter les méfaits par des gangs de rue ou autres qui sévissent malheureusement après une catastrophe. Nous étions là pour patrouiller les secteurs avec plusieurs partenaires. »

La présence du Canada en Haïti reste la plus longue contribution à une mission policière de maintien de la paix. Depuis 1993, la Sûreté participe à différentes missions internationales en Haïti et a déployé 308 policières et policiers. Le but de ces missions est d’aider le gouvernement haïtien à maintenir la stabilité et la sécurité du pays, professionnaliser les forces armées haïtiennes et mettre en place un service de police indépendant. La Sûreté du Québec reste toujours présente pour Haïti.